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En savoir plus sur ma pratique
Hypnose, EMDR - IMO et approche centrée solution : une association originale, riche et efficace.
Contribution à un ouvrage collectif sur la pratique de l'hypnose en situation d'urgence.
"Nul vent n'est favorable à celui qui ne sais où il va."
Le stress, s'en libérer durablement avec une approche multi-dimensionnelle.
Contribution à la revue hypnose et thérapie brève.
Dans un monde où le stress et l’anxiété sont des problématiques majeures, trouver un accompagnement efficace pour y faire face devient essentiel. De nombreuses méthodes sont disponibles. Mais mon approche intégrative, qui combine l'hypnose ericksonienne, l'approche centrée solution et l’EMDR - IMO, s'avère particulièrement puissante. Cette méthode offre des solutions adaptées à chacun, favorisant un changement profond et durable. Voyons pourquoi et comment cette approche intégrative peut être un choix idéal pour lutter contre le stress, l’anxiété et bien plus encore.
C'est une méthode d'accompagnement qui combine plusieurs techniques pour répondre au mieux aux besoins spécifiques de chaque individu. Je m'adapte ainsi à la personnalité, aux attentes et aux blocages de chaque personne. En intégrant des outils variés, nous trouvons ensemble ce qui vous est le plus approprié. C’est une manière d’ajuster ma "posture" et mes propositions d'interventions. Ainsi nous maximisons vos chances de réussite.
Cette méthode se distingue de l'approche "monothérapeutique", qui repose uniquement sur une technique spécifique. Ici, l’objectif est de personnaliser le parcours de progression pour l’adapter au plus près des besoins et du rythme de la personne, car chaque individu est unique et réagit différemment aux méthodes d'accompagnement.
L’association de l’hypnose ericksonienne, de l’approche centrée sur la solution et de l’EMDR - IMO offre un espace de travail complet qui s'adapte au mieux aux besoins de chacun. Chacune de ces méthodes a ses propres forces, et ensemble, elles créent un parcours harmonieux et efficace.
En combinant ces approches, j'adapte la thérapie en fonction des besoins immédiats du patient : l’hypnose pour relâcher les tensions, l’approche centrée solution pour encourager des solutions concrètes et positives, et l’EMDR - IMO pour traiter des souvenirs traumatiques... ce ne sont là que des pistes non exhaustives.
En fonction de la personnalité de chacun et au regard de la problématique, la combinaison de toutes ces approches peut être intéressante et il se peut aussi que l'une d'elle suffise à elle seule.
Cela crée un accompagnement dynamique, où chaque séance peut être adaptée en fonction des avancées, des blocages ou des besoins du moment.
Cette flexibilité rend le travail plus riche, plus complet et surtout, plus durable.
Le stress post-traumatique et les traumatismes de vie laissent souvent des empreintes profondes qui influencent le quotidien.
L’hypnose ericksonienne et l’EMDR - IMO, en synergie, permettent de travailler sur ces blessures. Les séances de mouvement oculaire peuvent être remuantes. L'hypnose permettra un travail en amont pour que la séance d'EMDR - IMO se passe au mieux et elle viendra apaiser les fins de séances "remuantes".
Cette combinaison d’hypnose et d’EMDR - IMO aide à réduire les résistances et à faciliter l’accès aux souvenirs enkystés, vous pouvez alors enfin vous en libérer. Et ce, plus facilement.
Le stress quotidien peut être difficile à gérer, surtout lorsqu'il devient chronique. L’hypnose ericksonienne, combinée avec l’approche centrée solution et mon expérience en coaching, offre une approche douce et orientée vers votre objectif pour mieux vivre au quotidien.
L’hypnose aide à apaiser le corps et l’esprit, tandis que l’approche centrée solution offre un espace de questionnement et des outils concrets pour porter un autre regard et gérer les situations stressantes.
En utilisant cette combinaison, les personnes développent des stratégies personnelles pour faire face aux défis quotidiens.
L’EMDR - IMO, en libérant les souvenirs traumatiques, aide également à restaurer une image de soi plus positive. En combinant ces méthodes, le travail se concentre non seulement sur la libération émotionnelle, mais aussi sur la valorisation des compétences et ressources que la personne ne percevait peut-être même plus.
Ce duo est particulièrement efficace pour les personnes ayant une estime de soi fragile en raison de traumatismes ou de difficultés passées.
L’approche centrée solution renforce la confiance en soi, si bien que vous pouvez à nouveau vous projeter positivement dans l’avenir.
L’approche intégrative est particulièrement bénéfique pour ceux qui souffrent de stress, d’anxiété, de traumatismes, et d’autres problématiques qui amènent à se sentir empêché, limité, enfermé.
Que l’on cherche à gérer le stress quotidien, à surmonter une expérience traumatisante, à affronter une peur ou à renforcer sa confiance en soi, cette combinaison de méthodes permet une prise en charge complète et personnalisée.
Cette approche globale offre des solutions personnalisées et durables.
En intégrant l’hypnose ericksonienne, l’approche centrée sur la solution et l’EMDR - IMO, cette méthode offre un espace de travail personnalisé qui répond aux défis uniques de chaque individu. Le stress, l’anxiété et les traumatismes sont des problématiques complexes, qui nécessitent souvent plusieurs outils pour être pleinement résolus. L'association de ces trois techniques, permet de créer un parcours d'accompagnement riche, adaptatif et profondément transformateur.
Ainsi, cette approche représente une solution globale et sur-mesure, orientée vers des solutions personnalisées et solides pour ceux qui cherchent à se libérer du stress et de l’anxiété, à surmonter des traumatismes ou travailler sur bien d'autres problématiques.
L’accompagnement que je vous propose commencera par la détermination de votre objectif afin qu’il soit travaillable.
Fixer un tel objectif est une étape clé pour garantir le succès d’une démarche de transformation personnelle ou professionnelle.
Un objectif travaillable n’est pas un simple désir ou une aspiration vague. Il doit être structuré, motivant et répondre à des critères précis qui favorisent sa réalisation.
C’est un point d’ancrage, une boussole qui oriente l’action et motive le changement. Pour qu’un objectif soit véritablement efficace, il doit répondre à des critères précis, issus de recherches en psychologie et en sciences sociales. Ces critères garantissent qu’il soit atteignable, motivant et en phase avec les besoins de l’individu
Sénèque
Voyons ensemble les différents points d’un objectif de travail :
Les études en psychologie positive, notamment celles de Martin Seligman (2002), montrent que les objectifs alignés sur les valeurs personnelles favorisent la motivation et permettent aux changements de durer dans le temps.
Si l’objectif contredit les croyances profondes ou les valeurs essentielles d’une personne, il devient difficile de maintenir l’effort.
Une bonne connaissance de soi est alors essentielle pour établir un objectif qui viendra s’appuyer sur les valeurs de chacun.
Exemple : Si vous valorisez la liberté, un objectif impliquant une obligation récurrente pourrait être contre-productif et générer une forme de stress. Identifier vos valeurs clés permet de fixer des objectifs qui ont du sens et d’éviter les freins ultérieurs.
Selon les recherches en neurosciences cognitives, une formulation positive stimule des zones du cerveau liées à la motivation et à l’action (Fredrickson, 2009).
À l’inverse, des formulations négatives renforcent les fausses croyances et les automatismes de pensées tournés vers le problème.
Exemple : Dire "Je veux retrouver ma sérénité" annonce une direction bien claire; qui mérite encore d’être affinée.
Mais il arrive que les personnes soient enfermés dans leur « univers problème ». La première demande sera alors: « Je ne veux plus être stressé », « je ne veux plus être anxieux », ce qui reste focalisé sur le problème sans donner de direction.
La motivation intrinsèque, en lien avec l’individu dans ses valeurs les plus profondes, définie par Deci et Ryan, est essentielle pour maintenir l’effort sur le long terme.
Un objectif doit faire sens, avec des bénéfices claires, pour donner envie d’agir.
Exemple : Réduire son stress pour "mieux profiter de ma famille" est plus motivant que de le faire sans raison établie.
Vous n’êtes responsable que de ce que vous pouvez changer: vos perceptions, vos émotions, vos réactions et vos actions. Votre objectif ne doit pas dépendre d’autrui, vous êtes en responsabilité de vos changements. Un travail basé sur l’espoir d’une évolution de votre environnement sans changement de votre part serait vain.
Exemple : « Je veux améliorer mes compétences pour une promotion » est plus efficace que « Je veux que mon manager me reconnaisse. »
La psychologie systémique envisage nos relations comme un système à l’intérieur duquel chacun à une place, un rôle. Chaque interaction participe à l’équilibre de ces systèmes, qui sont multiples pour l’individu: famille, amis, vie professionnelle…
Il est important que l’objectif respect cet équilibre et soit en ce sens: écologique.
Dans le cas contraire, des freins viendront empêcher les mises en actions, ou de nouvelles problématiques pourraient émerger.
Exemple : Une personne qui voudrait gérer son stress par une pratique intensive du triathlon plusieurs fois par semaine, doit questionner l’impact de cette activité sur sa vie familiale, professionnelle, amoureuse, …
L’objectif doit représenter un défi qui mobilise les ressources de la personne. Mais un défi atteignable.
Exemple : "Je veux courir 5 kilomètres d’ici un mois" est un objectif stimulant mais atteignable pour un débutant. Courir un marathon dans le même délai serait irréaliste.
Les objectifs réalistes favorisent une évolution progressive et évitent le découragement. Il est essentiel de tenir compte des compétences actuelles tout en visant un objectif qu’il est possible d’atteindre.
Des objectifs irréalistes génèrent de la frustration et nuisent à l’estime de soi.
Les travaux de Deci et Ryan sur la théorie de l’autodétermination (1985) montrent qu’un équilibre entre réalisme et ambition favorise la persévérance.
Exemple : Si vous souhaitez pratiquer l’auto-hypnose pour gérer votre stress ou anxiété, un pratique en pleine autonomie de 30 minutes peut s’avérer difficile et décourageante. Il sera plus réaliste de commencer par des séances avec un support enregistré en consultation ou des petites sessions de 5 minutes.
Un objectif mesurable permet d’observer la progression par des faits.
Les travaux de Locke et Latham sur la théorie de la fixation des objectifs (1990) soulignent que des objectifs spécifiques et mesurables permettent d’accroitre la motivation et les performances.
Exemple : "Je veux pouvoir rester calme et dire ce que je pense au moins une fois par jour face à mon supérieur qui me stress », est mesurable. Contrairement à "Je veux me sentir mieux avec ma hiérarchie."
Un objectif spécifique rend le chemin claire, concret, avec des étapes précises. Une demande vague perd de sa puissance, les risques d’interprétation erronées sont nombreux. Questionner avec précision ce que l’individu attend du changement l’amène à une meilleure connaissance de ses besoins et rend le processus d’accompagnement pragmatique. La clarté est essentielle pour guider les mises en actions.
Exemple : "Je veux mieux communiquer. » Cet objectif ne nous informe que trop peu.
"Je veux améliorer mes relations professionnelles en organisant une réunion hebdomadaire" est bien plus précis et concret.
La contextualisation d’un objectif permet de prendre en considération les limites concrètes ou les freins potentiels à la réalisation de votre objectif.
Exemple : "Je veux intégrer une routine de sport trois fois par semaine après le travail ou sur la pause déjeuner, de 20 minutes à une heure" s’adapte à un emploi du temps chargé, contrairement à un objectif vague comme "Je veux faire plus de sport."
Les recherches montrent que la la mise ne place d’une progression observable par des étapes claires, augmente significativement les chances de succès (Gollwitzer, 1999).
Les fait de définir les petites étapes à franchir permet de rendre l’objectif final plus atteignable. Le chemin est alors balisé
Fixer un bon objectif, c’est poser les bases d’un accompagnement réussit. Ce qui permettra de terminer le suivi. Un accompagnement sans objectif clair et précis pourrait être sans fin.
En s’appuyant sur des critères précis, validés par les sciences sociales et la psychologie, la détermination de l’objectif peut occuper toute la première séance et parfois plus. C’est l’occasion de faire des liens de sens avec les croyances, les valeurs, les besoins ou encore les limites qui sont présentes. Bien définir l’objectif de l’accompagnement, c’est déjà être dans le travail.
Plus l’objectif est affiné plus les mises en actions sont claires et accessibles, plus l’objectif se rapproche.
Sources des références utilisées :
Le stress est partout. Il s’infiltre dans nos journées, qu’il s’agisse de notre vie professionnelle, sociale, familiale, amoureuse ou encore de notre rapport à nous même.
Mais qu’est-ce que le stress ? En termes simples, c’est une réaction naturelle de notre corps face à une situation perçue comme menaçante ou exigeante.
Le stress peut être provoqué par un seul évènement marquant ou par l’accumulation de petits choses qui, a force de répétition deviennent insupportables.
Il peut dépendre d’éléments extérieurs à soi, mais il peut aussi être généré par des mécanismes personnels actionnés par nos valeurs.
Il peut être aigu ou devenir chronique, il peut se transformer alors en un véritable poison, affectant aussi bien l’esprit que le corps.
Cette surcharge émotionnelle et mentale peut entraîner des symptômes variés : irritabilité, insomnies, tensions musculaires, voire des troubles graves comme l’anxiété ou les maladies chroniques. Ou encore des affections psycho-somatiques ou des comportements addictifs.
Si bien que trouver une solution durable pour apaiser cette pression devient essentiel. C’est ici que l’association de plusieurs approches complémentaires peut faire la différence.
Le stress est une réaction naturelle qui fait partie intégrante de notre vie. Il s’agit, à la base, d’un mécanisme de survie, hérité de nos ancêtres, pour faire face aux situations de danger. Lorsqu’un événement est perçu comme une menace, le corps déclenche une réponse automatique appelée "réaction de fuite ou de combat". Cette réaction active des hormones comme l’adrénaline et le cortisol, ce qui augmente notre vigilance, notre rythme cardiaque et notre énergie pour répondre rapidement à la situation.
Lorsqu’il devient omniprésent, il dépasse sa fonction d’alerte pour envahir notre quotidien. En raison de son accumulation, il perturbe l’équilibre émotionnel et mental.
Dans des situations ponctuelles, le stress peut être bénéfique. Par exemple, avant une présentation importante ou un examen, une petite dose de stress peut nous amener à mieux nous préparer et à rester concentré. De même, dans une situation d’urgence, cette réaction nous permet de prendre des décisions rapides et efficaces. Ce type de stress, appelé "stress aigu", est temporaire et disparaît une fois la situation résolue.
Ce stress "utile" agit comme un moteur : il mobilise nos ressources physiques et mentales pour surmonter un défi. Toutefois, il ne doit pas s’éterniser, car lorsqu’il perdure, il dépasse largement sa fonction initiale pour devenir un véritable obstacle à notre bien-être.
Le problème survient lorsque le stress devient constant. Les responsabilités professionnelles, les conflits personnels ou encore les imprévus du quotidien peuvent transformer ce mécanisme naturel en un état chronique. À force d’être sollicité, notre corps reste en état d’alerte prolongé, ce qui entraîne une fatigue mentale et physique.
Contrairement au stress aigu, le stress chronique ne disparaît pas une fois le problème réglé. Il s’accumule, jour après jour, si bien qu’il devient difficile de s’en débarrasser. C’est comme si notre système de réponse d’urgence restait bloqué sur "ON", même lorsque la menace a disparu.
Les pressions professionnelles :
Des délais serrés, un manque de reconnaissance, ou une surcharge de travail sont des facteurs majeurs de stress au travail. En raison de ces contraintes, beaucoup se sentent pris dans une spirale sans fin pouvant aboutir au burn out.
La vie relationnelle :
De nombreuses périodes, de notre vie relationnelle, peuvent générer un stress chronique :
Les conflits avec un proche et la gestion des enfants.
La place d’ « aidant » auprès d’un parent âgé ou d’un proche malade.
La solitude parfois brutale suite à une rupture ou une perte.
La cessation d’activité plus ou moins préparée ou choisie
Les événements traumatisants :
Un accident, une perte ou une situation marquante peut laisser des traces émotionnelles profondes. Ces événements peuvent rester ancrés dans l’esprit, déclenchant du stress chaque fois qu’une situation similaire se présente.
Il est important de souligner ici la relativité du traumatisme. Ce qui peut être anodin pour l’un, peut être extrêmement traumatisant pour l’autre.
J’entends trop souvent des patients minimiser leur traumatisme, le trouvant ridicule.
L’hyper-connexion :
Dans notre monde numérique, nous sommes constamment sollicités par des notifications, des emails ou des appels. Cette surcharge d’informations contribue à un stress latent, car notre esprit n’a jamais l’occasion de se reposer.
Quand le stress devient omniprésent, il agit comme un saboteur silencieux. Sur le plan physique, il provoque des tensions musculaires (bruxisme par exemple), des migraines, des troubles digestifs, des palpitations ou des manifestations psychosomatiques cutanées. À long terme, il peut affaiblir le système immunitaire, augmenter le risque de maladies cardiaques et favoriser l’apparition de douleurs chroniques.
Sur le plan mental, le stress chronique est un terreau fertile pour l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil et les comportements addictifs. Il affecte également notre concentration et notre capacité à prendre des décisions, car le cerveau reste constamment submergé par des pensées négatives, des peurs irrationnelles ou une hyper-vigilance .
En raison de ces multiples impacts, il est essentiel de ne pas ignorer les signaux que votre corps envoie. Le stress, s’il n’est pas pris en charge, peut évoluer en un cercle vicieux où chaque jour devient une lutte.
Un cercle vicieux difficile à briser
Le stress chronique crée souvent un cercle vicieux. Plus on se sent stressé, plus il devient difficile de se détendre. Par exemple, une personne surmenée au travail peut commencer à ressentir des insomnies. La fatigue qui en résulte aggrave encore son stress, ce qui finit par impacter sa performance professionnelle et sa vie personnelle. De nouveaux stresses émergent alors.
Ce mécanisme peut aussi affecter nos relations avec les autres. En raison de la fatigue émotionnelle, il devient plus difficile d’être patient ou compréhensif, ce qui peut entraîner des conflits et isole encore davantage la personne concernée.
Pourquoi agir rapidement contre le stress est essentiel
Le stress est comme une bougie. Maitrisé, elle peut être utile et maîtrisée facilement. Mais laissé sans contrôle, elle peut se transforme en un incendie difficile à maîtriser. Ignorer les signaux d’alerte, comme l’irritabilité ou les douleurs physiques, peut entraîner des conséquences graves sur le long terme.
Il est possible d’agir pour reprendre le contrôle. En combinant des méthodes adaptées, on peut non seulement soulager les symptômes du stress, mais aussi s’attaquer à ses causes profondes. Cette démarche est essentielle pour briser le cercle vicieux et retrouver un équilibre durable.
Lorsque le stress est installé depuis longtemps, une solution unique peut ne pas suffire. Les causes sont souvent multiples : un traumatisme non résolu, une mauvaise gestion des émotions ou encore des schémas de pensée automatique. C’est pourquoi combiner différentes approches permet d’agir sur plusieurs aspects du problème.
L’approche centrée solution est le socle qui guide tous les entretiens pour développer votre objectif et vous guider vers des actions concrètes pour retrouver un équilibre.
L’hypnose aide à relâcher les tensions immédiates et bien plus encore.
L’EMDR - IMO, va plus loin en retraitant les souvenirs douloureux ou les automatismes instrallés.
Le stress, lorsqu’il s’installe durablement, peut déclencher des réactions automatiques difficiles à contrôler. Ces réactions peuvent être enracinées dans des expériences passées, c’est là qu'interviennent les mouvements oculaires de manière efficace pour désamorcer ces mécanismes répétitifs. Parfois, ce sont des mécanismes inconscients qui se sont développés, l’hypnose permet alors d’y accéder, non pas pour les comprendre forcement, mais pour les travailler.
Imaginons, que votre stress soit lié à une pression constante au travail. Une approche combinée peut non seulement vous aider à gérer vos émotions au moment présent, mais aussi à redéfinir la manière dont vous percevez ces situations stressantes.
L’anxiété peut être une conséquence directe du stress chronique. Le cerveau perçoit de plus en plus le monde comme un univers fait de facteurs de stress. L’une de ses fonctions est d’anticiper. Des mécanismes d’hyper-vigilance et de tensions permanente se mettent alors en place. Tout devient susceptible de déclencher un stress. Chaque petite difficulté devient insurmontable.
L’un des grands avantages d’une approche intégrative est sa capacité à offrir des résultats à la fois rapides et durables. Les techniques comme l’hypnose apportent une détente immédiate, ce qui permet de réduire les symptômes visibles du stress. L’apprentissage de l’auto-hypnose permet de faire perdurer le travail en cabinet et de développer une autonomie. À plus long terme, des méthodes comme l’EMDR - IMO ou l’approche centrée sur les solutions travaillent en profondeur pour éviter que les mêmes situations ne déclenchent de nouvelles crises. Une meilleur connaissance de soi et de nouveaux automatismes permettent de réagir différemment face au stress.
Cette combinaison garantit que chaque étape du processus est couverte : apaisement, retraitement des causes profondes et mise en place d’outils concrets pour l’avenir.
Ces « blocages émotionnels » plus ou moins conscient influencent nos réactions quotidiennes. Les approches basées sur les mouvements oculaires ( l’EMDR - IMO ) et l’hypnose, sont particulièrement efficaces pour libérer ces charges émotionnelles enfouies. Les séances peuvent êtres émotionnellement très riches. Confronté aux épisodes du passé de nombreuses émotions peuvent se manifester pour libérer l’esprit et le corps. Une forte sensation de vide, de légèreté, de fatigue ou encore de liberté peut se présenter en fin de séance.
Une nouvelle perception du monde s’ouvre alors.
Lorsque le stress est omniprésent, l’esprit est programmer à rechercher ce qui est stressant. L’attention ne se porte que sur ce qui pourrait nous « agresser ». Il perd la capacité d’ouverture à un monde sans stress.
L’approche centrée sur les solutions offre une manière concrète de briser ce cycle en se concentrant sur ce qui est dehors du stress dans votre vie.
Plutôt que de ressasser les difficultés, cette méthode valorise vos réussites et vos ressources. Elle vous apprend à observer ce qui est déjà en dehors du « monde stress ». Si bien que vous commencez à retrouver confiance en vous et à envisager des actions positives pour améliorer votre quotidien.
En combinant plusieurs techniques, on ne se limite pas à éteindre les "symptômes" du stress. On agit également sur ses causes profondes, ce qui permet d’obtenir des résultats durables. Vous apprenez des outils concrets avec l’auto-hypnose pour entretenir le travail fait ensemble et être autonome. Vous développer une meilleur connaissance personnelle et une intelligence émotionnelle. Vous savez repérer les facteurs de stress et définir leur impacts. Et, vous êtes capable de mettre en place des actions pour vous adapter aux situations les plus complexes.
Cette approche globale est idéale pour les personnes qui veulent reprendre le contrôle de leur vie de manière sereine et réfléchie.
Si le stress ou l’anxiété impactent votre qualité de vie, l’approche intégrative peut vous apporter une solution efficace.
En raison de sa souplesse, elle s’adapte aussi bien aux situations de stress ponctuel qu’aux blocages émotionnels plus anciens.
Le stress ne dois pas être une fatalité. Avec l’approche intégrative, il est possible de retrouver un équilibre émotionnel et une sérénité durable. Grâce à un travail multidimensionnel, je ne me contente pas de soulager vos symptômes : ensemble, nous transformons durablement votre manière de gérer les défis du quotidien.
"En 2012, je me lance par curiosité dans un Diplôme Universitaire d’hypnose en anesthésie, sans trop savoir ni où, ni comment, ni quand j’allais pouvoir utiliser cette technique. Au même moment, se développe le service des grands brûlés dans l’hôpital où j’exerce. Beaucoup de pansements s’y font avec une sédation que les IADE prennent en charge. Ce fut pour moi l’occasion d’appliquer les techniques que je découvrais. L’hypnose fut bien accueillie par l’ensemble de l’équipe et devient rapidement un outil parmi d’autres. Elle permet de diminuer les quantités de produits anesthésiques utilisés et elle offre un vécu différent du soin pour les patients. C’est également une ambiance différente dont bénéficie les soignants.
(...)
Le confort du praticien est important pour entrer dans une légère transe qui favorisera la créativité. Tout est prêt, anticipé, à portée de main pour se libérer des contraintes techniques. Une fois le cadre installé, je sors dans le sas qui sépare le service de la chambre du patient, pour revêtir la sur-blouse, le masque et le chapeau qui sont obligatoires à l’ouverture du pansement.
L’induction hypnotique se fait quelques instants avant le début du soin. Puis, l’essentiel du travail consiste à accompagner le patient dans des actions qui seront congruentes avec les stimulations du pansement. Nous modifions ainsi le contexte de ces stimulations et de fait la dimension psycho-affective de la douleur. Le soin et toutes les interventions de l’environnement doivent être intégrés. Les bruits des alarmes, des paquets de compresses qui s’ouvrent, la sensation du masque sur le visage et son odeur, les conversations diverses ou tout autre stimulation.
(...)
Voici des illustrations pratiques.
Je suis intervenu à plusieurs reprises après de Mme B pour des pansements. Elle est atteinte d’une épidermolyse bulleuse. (...) Lors de notre première séance, nous partons pour une promenade en forêt. Le bruit du vent dans les arbres est le bruissement des sur-blouses de mes collègues; les sons des pas qui bruissent sur les brindilles et les feuilles : les sachets de compresses qui s’ouvrent. Au loin, le tintement des cloches d’une église ou de vaches qui paissent tranquillement : le son des différentes alarmes. La ballade continue. Elle est ponctuée de moments agréables en absence de stimulation durant lesquels le rythme se fait plus lent. La ballade s’oriente alors vers la découverte d’une clairière paisible où la luminosité est particulièrement douce, le temps d’une pause, d’un temps en suspens. Calme. Tranquille. Un rythme variable qui se joue du temps et se fait plus rapide quand des buissons, des arbustes denses avec de petites branches viennent effleurer les jambes : l’ablation des bandes et différentes couches de compresses au niveau des membres inférieurs.
(...) Et quand le corps ressent ces sensations, l’esprit peut retrouver des souvenirs agréables de bord de mer. Mes collègues infirmiers et aides-soignants nettoient, lavent ce corps où chaque bulle laisse une plaie à vif. Quelques agrafes qui tenaient les greffes de peau sont enlevées, est-ce un poisson curieux qui vient frôler ici ou là, il parait que dans certaines eaux chaudes et confortables, aux douces couleurs agréables il y a des poissons multicolores de toutes les couleurs. Avec des couleurs calmes, des couleurs tranquilles, des couleurs douces, des couleurs pleines de vie.
(...)
Il arrive que l’hypnose vienne toute seule. En installant M. Y qui doit être opéré suite à des brûlures par métal en fusion, tout est allé très vite. Quand il arrive au bloc opératoire, je vais vers lui et me présente simplement comme l’Infirmier Anesthésiste responsable de son confort. Je procède aux différentes vérifications d’identités, d’allergies… Puis je l’oriente rapidement sur ce qu’il aime faire. Avec mes collègues, j’installe le monitorage de surveillance, un tas de fils dans tous les sens. En même temps, j’apprends que M. Y aime faire du vélo en bordure de forêt.
Je me saisis de cette information et la développe en le questionnant sur le lieu de ses ballades, à quel moment de la journée est-ce le plus agréable, s’il a une tenue particulière, de quelle couleur? Quelle sera sa prochaine sortie? Pendant ce temps, mes collègues se préparent pour poser la perfusion. (...) Je l’accompagne dans l’accueil des bruits environnants : « est-ce que vous entendez » les alarmes du monitorage, l’ouverture des différents paquets de champs opératoires, le froissement des sur-blouses, les différentes voix? Tout ce brouhaha environnant ne nous dérange pas.
Puis rapidement, je passe aux sensations kinesthésiques et j’installe une catalepsie avec des tapotements légers sur le dos de la main. Pendant ce temps, mes collègues se sont installés pour mettre en place la perfusion. Un regard échangé avec l’interne, un soupçon de confusion, de stimulation du côté opposé et la perfusion est installée.
La main droite en catalepsie, M. Y fixe toujours le plafond, le médecin anesthésiste-réanimateur fait discrètement signe aux personnes présentes de faire moins de bruits. Les yeux ouverts, je suggère à M. Y de les fermer, mais il semble ne pas vouloir. Il est partant pour un petit exercice. (...) Nous partons en balade à vélo, avec cette odeur particulière qu’a un vélo. Le caoutchouc des pneus, le cambouis de la chaine du vélo. Le cadre souvent en métal froid, alors que le guidon est recouvert de cette matière particulière avec une température différente, une texture différente, plus confortable. C’est agréable de poser les mains sur le guidon confortable du vélo, n’est-ce pas?
Faire du vélo, c’est comme glisser sur le bitume, être léger, libre, sensation presque enfantine. Et, partir en ballade, au son des roues qui semblent caresser la route, la musique du vent frais qui effleure le visage, le bruit de la chaine qui change de pignons, mécanique bien huilée, mécanique fluide. (...) Un silence s’est progressivement installé autour de nous. Un collègue bien intentionné à tamisé la lumière. Nous sommes sept ou huit dans le bloc avec M. Y les yeux fixés au plafond et ma voix de plus en plus lente. La catalepsie est toujours en place, une collègue installe le masque faciale délicatement pour débuter la pré-oxygénation. Je continue d’accompagner M. Y avec un ton de plus en plus bas, un rythme plus lent calé sur sa respiration. Je suis moi-même un peu sur le vélo. Je garde un œil sur les injections des produits d’anesthésie. Je l’accompagne jusqu'à la perte de conscience complète installée par les produits d’anesthésie. Quelques fractions de secondes pour revenir personnellement ici et maintenant, c’est le temps des gestes techniques et le retour d’un autre rythme.
La prise en charge des patients brûlés ne permet pas toujours l’utilisation de l’hypnose. C’est le cas des « grands brûlés », qui bénéficient parfois d’une sédation et de soins plus techniques, ou celui des patients souffrants de syndrome confusionnel.
Pour les soins avec sédation et hypnose, la difficulté est de doser la part d’hypnose et la part d’anesthésie, d’assurer un confort maximum avec les justes quantités d’anesthésie nécessaires. La fenêtre thérapeutique est mince. Mais, pour qui aime les métaphores, la fenêtre vaut le coup. Faut-il avoir de l’imagination? Être inspiré? Ou être simplement un peu en transe pour libérer sa créativité? Et, quand cela ne suffit plus, exploiter tout ce que l’on connait du patient ou son environnement. Le simple dessin d’un poney affiché au mur peut devenir une fenêtre ouverte vers une autre chevauchée."
Florent Hamon
"Le 1er guide de l'hypnose en situation d'urgence. L'hypnose est aujourd’hui une pratique reconnue pour traiter et soulager des patients. Elle est souvent pratiquée en cabinet, dans une pièce/un lieu calme et confortable. Néanmoins, quel que soit son exercice, tout soignant peut avoir à gérer des situations inattendues quand « tout s’accélère ». Comment utiliser l'hypnose dans l'urgence ? Il faut agir vite en utilisant des techniques rapides – loin de l'image de relaxation parfois véhiculée sur l'hypnose, mais loin aussi du sensationnel relayé dans les médias – et toujours dans le respect du patient.
Ce livre pratique est écrit par des soignants pour des soignants, soit déjà initiés à l'hypnose, soit intéressés par cette pratique et souhaitant se former.
Chaque chapitre s'intéresse à un contexte et ses enjeux (urgences, médecine générale, psychiatrie, soins infirmiers, anesthésie, obstétrique, dentisterie...), à une technique utilisée par un praticien et est illustrée par de nombreux cas concrets."
L’hypnose nécessite trois notions essentielles : la motivation, la confiance et la coopération.
■ La motivation
Lors de situations d’urgence, le patient est facilement motivé car il est souvent désarmé et impuissant. Vous pouvez propo- ser une technique en précisant qu’elle a déjà été très efficace dans des cas similaires. Présentez votre approche avec le mot hypnose ou toute autre périphrase, mais en restant concis, en vous appuyant sur des données scientifiques ou des exemples en relation avec votre exercice.
■ La confiance
La confiance du patient dans le soignant80 est essentielle pour que le travail soit envisageable. Dès les premiers ins- tants de la relation, il est important d’installer cette confiance. N’hésitez pas à souligner au patient que vous êtes présent pour lui, que vous l’accompagnerez en permanence, jusqu’à ce que le soin soit terminé. Le soignant doit également avoir confiance dans ses propres compétences. Il utilisera l’approche qu’il maîtrise le mieux. (...)
■ La coopération
Elle permet au patient de reprendre du contrôle dans des situations qui peuvent le dépasser. Cette coopération est essentielle. L’hypnose n’est pas unidirectionnelle, avec un émetteur et un récepteur passif. Elle offre l’opportunité, qui n’est pas toujours possible lors de soins, au patient de rester actif.
(...)
Le niveau de coopération sera variable. Certains auront déjà une connaissance préalable de l’hypnose médicale, nous nous appuierons alors sur cette compétence. D’autres seront immé- diatement prêts à rentrer dans l’expérience hypnotique : un échange facile et fluide, des yeux qui se ferment avant qu’on ne le demande. Et parfois, cette coopération prend du temps à s’installer, alors, il faudra se focaliser d’abord sur la confiance et la motivation, rechercher les éventuels freins et trouver la clé la plus appropriée au patient."