Le deuil est une épreuve universelle, car chacun y sera confronté au moins une fois dans sa vie.
Il peut provoquer un stress intense et parfois un psycho-traumatisme, en particulier lorsqu’il survient de manière brutale ou inattendue. La perte d’un être cher bouleverse notre équilibre émotionnel et mental, si bien que notre quotidien est complètement chamboulé.
Pour surmonter ce passage difficile, il est essentiel de comprendre les différentes phases du deuil, et comment elles interagissent avec le stress et le psycho-traumatisme.
Le deuil est une épreuve universelle, car chacun y sera confronté au moins une fois dans sa vie.
Il peut provoquer un stress intense et parfois un psycho-traumatisme, en particulier lorsqu’il survient de manière brutale ou inattendue. La perte d’un être cher bouleverse notre équilibre émotionnel et mental, si bien que notre quotidien est complètement chamboulé.
La mort n’est pas la seule responsable du deuil.
Il peut aussi concerner la perte d’un emploi, d’une relation amoureuse ou d’un projet de vie. Il s’agit d’un processus psychologique profond, en raison de l’attachement que nous avions à ce qui a été perdu.
Ce cheminement est unique à chacun, car il dépend de nombreux facteurs comme la personnalité, l’âge ou le contexte de la perte.
Chaque individu vit le deuil à sa manière. Certains vont ressentir le besoin d'en parler constamment. D'autres se refermeront sur eux-mêmes. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire son deuil, car ce qui compte, c’est de cheminer vers l’apaisement.
Toutefois, certains repères universels aident à mieux naviguer cette tempête émotionnelle.
Pour surmonter ce passage difficile, il est essentiel de comprendre les différentes phases du deuil, et comment elles interagissent avec le stress et le psycho-traumatisme.
La mort n’est pas la seule responsable du deuil.
Il peut aussi concerner la perte d’un emploi, d’une relation amoureuse ou d’un projet de vie. Il s’agit d’un processus psychologique profond, en raison de l’attachement que nous avions à ce qui a été perdu.
Ce cheminement est unique à chacun, car il dépend de nombreux facteurs comme la personnalité, l’âge ou le contexte de la perte.
Chaque individu vit le deuil à sa manière. Certains vont ressentir le besoin d'en parler constamment. D'autres se refermeront sur eux-mêmes. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire son deuil, car ce qui compte, c’est de cheminer vers l’apaisement.
Toutefois, certains repères universels aident à mieux naviguer cette tempête émotionnelle.
Lorsqu’on subit une perte, notre corps réagit par un stress intense.
Ce stress peut se traduire par des insomnies, des troubles de l’appétit, une fatigue extrême mais aussi migraines, tensions musculaires, douleurs abdominales. Si bien que la santé physique est affectée.
Ce stress ne touche pas uniquement le corps. Il atteint aussi les capacités cognitives : baisse de concentration, trous de mémoire, réactions démesurées. Cela peut entraîner une grande déstabilisation psychologique, car on se sent hors de soi.
Cette réaction est normale, car le cerveau perçoit la perte comme une menace. En raison de cette menace perçue, le corps libère du cortisol, l’hormone du stress, pour nous « protéger ». Toutefois, ce mécanisme peut s’enrayer si le stress persiste trop longtemps.
Dans certains cas, la perte peut être si brutale qu’elle engendre un psycho-traumatisme.
Cela se produit souvent après un accident, un suicide ou une mort violente. C’est également observable lors de séparation dans un contexte particulièrement choquant.
Le cerveau n’a pas le temps de « digérer » l’événement, si bien que la personne reste bloquée dans une boucle traumatique.
Ce type de stress post-traumatique se manifeste par des cauchemars, des flashbacks, des crises d’angoisse, une hyper-vigilance, l’évitement de certains lieux ou de situations, l’engourdissement émotionnel ou encore une dissociation. En raison de ces symptômes, le quotidien devient très difficile à gérer.
Lorsqu’on subit une perte, notre corps réagit par un stress intense.
Ce stress peut se traduire par des insomnies, des troubles de l’appétit, une fatigue extrême mais aussi migraines, tensions musculaires, douleurs abdominales. Si bien que la santé physique est affectée.
Ce stress ne touche pas uniquement le corps. Il atteint aussi les capacités cognitives : baisse de concentration, trous de mémoire, réactions démesurées. Cela peut entraîner une grande déstabilisation psychologique, car on se sent hors de soi.
Cette réaction est normale, car le cerveau perçoit la perte comme une menace. En raison de cette menace perçue, le corps libère du cortisol, l’hormone du stress, pour nous « protéger ». Toutefois, ce mécanisme peut s’enrayer si le stress persiste trop longtemps.
Dans certains cas, la perte peut être si brutale qu’elle engendre un psycho-traumatisme.
Cela se produit souvent après un accident, un suicide ou une mort violente. C’est également observable lors de séparation dans un contexte particulièrement choquant.
Le cerveau n’a pas le temps de « digérer » l’événement, si bien que la personne reste bloquée dans une boucle traumatique.
Ce type de stress post-traumatique se manifeste par des cauchemars, des flashbacks, des crises d’angoisse, une hyper-vigilance, l’évitement de certains lieux ou de situations, l’engourdissement émotionnel ou encore une dissociation. En raison de ces symptômes, le quotidien devient très difficile à gérer.
Ce concept, présenté par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross en 1969 est aujourd'hui discuté. Toutefois, il peut donner quelques repères utiles.
Le déni permet de repousser momentanément la réalité de la perte. Ce n'est pas un refus total, mais une façon de gagner du temps pour assimiler le choc. Ce processus est naturel, car l’esprit cherche à se protéger de la douleur brute. Le danger réside dans le fait de rester bloqué dans cette étape, sans jamais accepter ce qui s’est passé.
Cette phase peut durer quelques heures, quelques jours ou même des semaines. Elle se manifeste par des phrases comme : « Ce n’est pas possible », « Je vais me réveiller de ce cauchemar ». Le déni peut s’exprimer par une activité intense, pour ne pas penser, ou au contraire, par un retrait complet.
La colère est souvent mal comprise. Pourtant, elle est une émotion légitime. Elle peut être dirigée contre soi, contre la personne décédée, ou contre l’injustice de la vie. Cette colère doit être exprimée, car elle fait partie intégrante du processus de deuil. Si elle est réprimée, elle peut se transformer en agressivité ou en dépression masquée.
Crier, pleurer, écrire, faire du sport sont des moyens sains de libérer cette colère. Il est important d’être entouré de personnes capables d’accueillir cette émotion sans jugement.
Le marchandage traduit une négociation interne : "Et si j'avais fait autrement ?". C'est un retour dans le passé, une tentative de réécriture de l'histoire. Ce stade est douloureux car il confronte la personne à son impuissance face à la réalité.
Il s’agit souvent de la dernière tentative de l’esprit pour retrouver un semblant de contrôle. On peut aussi rechercher des signes, croire que l’on peut encore changer le cours des choses, même irrationnellement.
Cette phase est souvent la plus silencieuse et la plus profonde. Elle s’accompagne de fatigue, de repli sur soi, de tristesse persistante. En raison de l’intensité émotionnelle, elle peut durer longtemps. Toutefois, elle est un signe que la personne commence à affronter sa douleur.
Il est essentiel de ne pas confondre cette dépression liée au deuil avec une dépression clinique. Bien qu’elles partagent des symptômes, leur prise en charge diffère. L’expression des émotions, le soutien et le temps sont souvent suffisants pour la surmonter
Ce n’est pas l’oubli. C’est une réconciliation avec la réalité. L’acceptation permet de reconstruire sa vie autour de la perte. Elle n’efface pas la douleur, mais lui donne une place moins paralysante.
On commence à évoquer l’autre sans sanglots, à sourire en pensant aux souvenirs partagés. Le regard sur la vie change, car on sait qu’elle est fragile. Cette conscience peut même nourrir un nouveau rapport au monde, plus profond.
Ce concept, présenté par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross en 1969 est aujourd'hui discuté. Toutefois, il peut donner quelques repères utiles.
Le déni permet de repousser momentanément la réalité de la perte. Ce n'est pas un refus total, mais une façon de gagner du temps pour assimiler le choc. Ce processus est naturel, car l’esprit cherche à se protéger de la douleur brute. Le danger réside dans le fait de rester bloqué dans cette étape, sans jamais accepter ce qui s’est passé.
Cette phase peut durer quelques heures, quelques jours ou même des semaines. Elle se manifeste par des phrases comme : « Ce n’est pas possible », « Je vais me réveiller de ce cauchemar ». Le déni peut s’exprimer par une activité intense, pour ne pas penser, ou au contraire, par un retrait complet.
La colère est souvent mal comprise. Pourtant, elle est une émotion légitime. Elle peut être dirigée contre soi, contre la personne décédée, ou contre l’injustice de la vie. Cette colère doit être exprimée, car elle fait partie intégrante du processus de deuil. Si elle est réprimée, elle peut se transformer en agressivité ou en dépression masquée.
Crier, pleurer, écrire, faire du sport sont des moyens sains de libérer cette colère. Il est important d’être entouré de personnes capables d’accueillir cette émotion sans jugement.
Le marchandage traduit une négociation interne : "Et si j'avais fait autrement ?". C'est un retour dans le passé, une tentative de réécriture de l'histoire. Ce stade est douloureux car il confronte la personne à son impuissance face à la réalité.
Il s’agit souvent de la dernière tentative de l’esprit pour retrouver un semblant de contrôle. On peut aussi rechercher des signes, croire que l’on peut encore changer le cours des choses, même irrationnellement.
Cette phase est souvent la plus silencieuse et la plus profonde. Elle s’accompagne de fatigue, de repli sur soi, de tristesse persistante. En raison de l’intensité émotionnelle, elle peut durer longtemps. Toutefois, elle est un signe que la personne commence à affronter sa douleur.
Il est essentiel de ne pas confondre cette dépression liée au deuil avec une dépression clinique. Bien qu’elles partagent des symptômes, leur prise en charge diffère. L’expression des émotions, le soutien et le temps sont souvent suffisants pour la surmonter
Ce n’est pas l’oubli. C’est une réconciliation avec la réalité. L’acceptation permet de reconstruire sa vie autour de la perte. Elle n’efface pas la douleur, mais lui donne une place moins paralysante.
On commence à évoquer l’autre sans sanglots, à sourire en pensant aux souvenirs partagés. Le regard sur la vie change, car on sait qu’elle est fragile. Cette conscience peut même nourrir un nouveau rapport au monde, plus profond.
Parfois, le processus de deuil se bloque. Si plusieurs mois après la perte, les symptômes de stress et de psycho-traumatisme persistent, il peut s’agir d’un deuil pathologique.
Des signes doivent alerter : isolement extrême, pensées suicidaires, troubles somatiques persistants, addiction. En raison de ces signaux, un accompagnement psychologique devient crucial.
Entouré, on guérit mieux. En raison de la souffrance partagée, les groupes de parole, les amis ou la famille jouent un rôle clé.
Parler, c’est libérer le stress, atténuer le psycho-traumatisme et reconstruire des repères. Toutefois, certaines personnes n’arrivent pas à exprimer leur douleur. Il est alors vital de ne pas forcer, mais d’accompagner.
Faire son deuil demande du temps. Toutefois, il est possible d’adopter des gestes simples pour traverser cette période :
Ces actions ne remplacent pas la personne perdue, mais elles permettent de survivre, puis de revivre.
Parfois, le processus de deuil se bloque. Si plusieurs mois après la perte, les symptômes de stress et de psycho-traumatisme persistent, il peut s’agir d’un deuil pathologique.
Des signes doivent alerter : isolement extrême, pensées suicidaires, troubles somatiques persistants, addiction. En raison de ces signaux, un accompagnement psychologique devient crucial.
Entouré, on guérit mieux. En raison de la souffrance partagée, les groupes de parole, les amis ou la famille jouent un rôle clé.
Parler, c’est libérer le stress, atténuer le psycho-traumatisme et reconstruire des repères. Toutefois, certaines personnes n’arrivent pas à exprimer leur douleur. Il est alors vital de ne pas forcer, mais d’accompagner.
Faire son deuil demande du temps. Toutefois, il est possible d’adopter des gestes simples pour traverser cette période :
Ces actions ne remplacent pas la personne perdue, mais elles permettent de survivre, puis de revivre.
Les funérailles, les commémorations, les prières ou les lettres d’adieu ne sont pas anodins. En raison de leur nature symbolique, ces rituels aident à ancrer la réalité de la perte.
Ils créent une transition entre la douleur immédiate et le début de la guérison. Même dans les cultures différentes, le deuil est souvent ritualisé, car cela répond à un besoin psychologique fondamental.
Retourner au travail après une perte peut être très éprouvant. Le stress lié aux responsabilités s’ajoute à celui du deuil.
Certaines personnes se réfugient dans le travail pour fuir leur psycho-traumatisme. D’autres, au contraire, sont incapables de se concentrer. Il est crucial que les employeurs comprennent ces réactions pour offrir flexibilité et écoute.
Le jour arrive où l’on sourit à nouveau sans culpabilité. Ce n’est pas une trahison, mais un signe de résilience.
Créer de nouveaux projets, rencontrer d’autres personnes, honorer la mémoire du défunt… toutes ces actions aident à se reconstruire. Le stress s’atténue, le psycho-traumatisme recule, et la vie reprend doucement ses droits.
Pour beaucoup, la foi ou la spiritualité offrent un soutien précieux. Croire en une vie après la mort, ou simplement en une continuité de l’amour, apaise le stress de la perte.
Toutefois, chacun vit cela à sa manière. Il n’y a pas de « bonne » façon de faire son deuil, car chaque chemin est personnel.
La parole libère. En cas de psycho-traumatisme, une thérapie peut changer la donne. Les approches sont variées: Approches centrées solution, EMDR, Hypnose.
Elles permettent de faire circuler l’émotion, de réinterpréter l’événement, et de diminuer le stress en douceur. En raison de leur efficacité prouvée, ces outils sont de plus en plus utilisés.
Le deuil, le stress et le psycho-traumatisme sont des expériences humaines, complexes mais surmontables. La perte laisse une empreinte, toutefois elle ne doit pas définir notre avenir.
Accepter la douleur, trouver du sens, se reconstruire... c’est possible. Traverser et dépasser les différentes étapes du deuil permet de donner une place différente à la personne, à la relation ou à la "situation" disparue.
Pas à pas, avec douceur et accompagnement, il est possible d'avancer et de retrouver la paix intérieure.
Les funérailles, les commémorations, les prières ou les lettres d’adieu ne sont pas anodins. En raison de leur nature symbolique, ces rituels aident à ancrer la réalité de la perte.
Ils créent une transition entre la douleur immédiate et le début de la guérison. Même dans les cultures différentes, le deuil est souvent ritualisé, car cela répond à un besoin psychologique fondamental.
Retourner au travail après une perte peut être très éprouvant. Le stress lié aux responsabilités s’ajoute à celui du deuil.
Certaines personnes se réfugient dans le travail pour fuir leur psycho-traumatisme. D’autres, au contraire, sont incapables de se concentrer. Il est crucial que les employeurs comprennent ces réactions pour offrir flexibilité et écoute.
Le jour arrive où l’on sourit à nouveau sans culpabilité. Ce n’est pas une trahison, mais un signe de résilience.
Créer de nouveaux projets, rencontrer d’autres personnes, honorer la mémoire du défunt… toutes ces actions aident à se reconstruire. Le stress s’atténue, le psycho-traumatisme recule, et la vie reprend doucement ses droits.
Pour beaucoup, la foi ou la spiritualité offrent un soutien précieux. Croire en une vie après la mort, ou simplement en une continuité de l’amour, apaise le stress de la perte.
Toutefois, chacun vit cela à sa manière. Il n’y a pas de « bonne » façon de faire son deuil, car chaque chemin est personnel.
La parole libère. En cas de psycho-traumatisme, une thérapie peut changer la donne. Les approches sont variées: Approches centrées solution, EMDR, Hypnose.
Elles permettent de faire circuler l’émotion, de réinterpréter l’événement, et de diminuer le stress en douceur. En raison de leur efficacité prouvée, ces outils sont de plus en plus utilisés.
Le deuil, le stress et le psycho-traumatisme sont des expériences humaines, complexes mais surmontables. La perte laisse une empreinte, toutefois elle ne doit pas définir notre avenir.
Accepter la douleur, trouver du sens, se reconstruire... c’est possible. Traverser et dépasser les différentes étapes du deuil permet de donner une place différente à la personne, à la relation ou à la "situation" disparue.
Pas à pas, avec douceur et accompagnement, il est possible d'avancer et de retrouver la paix intérieure.
Aller plus loin:
Deuil et traumatisme:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-question-du-jour/qu-est-ce-que-le-trouble-du-deuil-prolonge-7409108
https://traumapsy.com/IMG/pdf/S_T2009-218-223_Mormont.pdf
https://stm.cairn.info/revue-infokara1-2006-4-page-163?lang=fr
Le deuil: https://www.usherbrooke.ca/etudiants/fileadmin/sites/etudiants/documents/Psychologie/Brochure_deuil_2021_finale_01.pdf
Les phases de deuil:
https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2020/01/07/5-etapes-deuil-modele-valide-faux?gad_source=1&gclid=CjwKCAjwqi_BhBxEiwAkxvbkE0o1BgSSe0uJytud5JrpdVwvl13dnMvc4LDal8kZPVT0vcZsp8MvxoCcAIQAvD_BwE
https://www.youtube.com/watch?v=RatB4mQmfjI